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Kill Bill  est un film réalisé en deux parties. L'histoire commence à une répétition de marriage. En plein millieu de la répétition des tueurs entrent et tuent toutes les personnes sur place. La mariée enceinte est laissée pour morte bien qu'elle ne soit que dans le coma. Etant elle même une tueuse des plus efficace elle décide, suite à son réveil d'utiliser toutes ses compétences afin d'assouvir sa vengeance. Elle fait donc la liste des personnes qui devront passer par sa lame en mettant en dernière position Bill le chef du groupe.

 

Il est supprenant de constater que du début jusqu'a la fin du film le nom du personnage n'est jamais mentionné. Rien, aucun nom ni prénom qui pourraient nous indiquer l'identité du personnage d'Uma Thurman, seul son nom de code subsiste : Black Mamba.

C'est une sorte de deshumanisation, le personnage n'es plus un être humain à part entière puisque sa vie se résume plus qu'à sa propre vengeance. Elle n'est plus ni femme, épouse, amante, ou une mère. Elle n'est plus qu'une tueuse en quête de ses proies.

 

On remarquera que le premier volet est bien plus axé sur les batailles tandis que le deuxième met en avant les différentes relations entre chaque personnage. Je ne pense pas que ce soit un effet prévu a la base par Quentin Tarantino. En effet, ce dernier voulait à la base ne faire qu'un un seul film. Mais cela aurait été trop long pour le spectateur. Je pense qu'il n'a pas cherché à rajouter des scènes de batailles en plus de celles qu'il avait immaginés dans la version première du film. Il fallait donc qu'il complète le second volet afin que sa longeur ne soit pas disproportionné par rapport au premier, d'où la présence plus amplifiée des dialogues.

 

 

Kill Billl se distingue aussi des autres films de Tarantino par son manque d'humour flagrant. En effet, il n'y a pas ou très peu de blagues, ou de dialogues amusant ponctuant les scènes de batailles, ce qui est inhabituel dans le style du réalisateur. Cela sûrement pour laisser plus de place au côté dramatique et violent du film.

 

 

La violence est en effet plus appuyée que dans les autres films puisqu'il ne passe pas non plus par les habituels long dialogues "clin d'oeil" aux westerns spagetti que tarantino a l'habitude d'utiliser. Même dans le second volet on ne remarque pas de long face à face, à part lors de la scène finale.
Certaines scènes, notament la batailles des 88 ronins, sont même devenues des références du genre. 

 

La scene finale est la plus grandiose. Juste apres une bataille sanglante avec les yakusas, la marié se retrouve face à face avec Oren. La bataille précédente n'était pas sérieuse en soit, il s'agissait plus d'un moyen pour le realisateur de montrer son talent par un feux d'artifices sanglant. On y rettrouve même quelque blagues avec un jeune yakusa qui se prend une fessé accompagnée d'un " Retourne chez ta mère ".

 

Mais la scène finale est d''un tout autre ordre. Comme expliqué sur l'article consacré au style de Quentin, on retrouve dans cette scène une esthétique poussée au paroxysme. Dans aucun autre film on ne retrouve une telle scène. 

 

 

Kill Bill : LE film sanglant.

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